Les enquêteurs disent avoir identifié un suspect six jours après les tirs qui ont tué deux étudiants et blessé neuf autres à l’université américaine Brown, ont rapporté des médias américains jeudi.

« Les enquêteurs estiment avoir identifié un suspect dans la fusillade à l’université Brown, selon deux responsables des forces de l’ordre au fait du dossier », annonce CNN. CBS News fait état d’informations similaires.

La conférence de presse quotidienne des autorités, qui était programmée à 16h00 locales (21h00 GMT), a été retardée.

Un tireur a ouvert le feu samedi dans le bâtiment d’ingénierie et de physique de Brown à Providence, dans l’État de Rhode Island (nord-est), où des examens se déroulaient, tuant deux étudiants, Ella Cook et Mukhammad Aziz Umurzokov, et en blessant neuf autres. Parmi les blessés, trois étaient sortis de l’hôpital mercredi, cinq étaient dans un état stable et le dernier était dans un état critique mais stable, selon les autorités.

Un premier suspect relâché

Dimanche, un homme avait été appréhendé dans cette enquête, avant d’être relâché faute d’éléments l’incriminant.

Les enquêteurs ont, par la suite, diffusé des images d’un suspect et d’une personne ayant pu être en contact avec celui-ci, en demandant l’aide du public pour les identifier. Une récompense de 50 000 dollars a été promise pour toute information conduisant à l’arrestation de l’auteur, considéré comme « armé et dangereux ».

Les médias américains évoquent aussi jeudi un possible lien entre cette attaque et la mort par balle d’un professeur de l’université Massachusetts Institute of Technology (MIT), distante de quelque 70 km.

Retrouvé à son domicile de Brookline, dans le Massachusetts, lundi soir, Nuno Loureiro, 47 ans, a été déclaré mort à l’hôpital mardi matin. Originaire du Portugal, il enseignait au MIT depuis 2016 les sciences et le génie nucléaire, ainsi que la physique.

« À l’heure actuelle, il ne semble y avoir aucun lien » entre ce décès et l’attaque à Brown samedi, avait déclaré l’agent du FBI chargé de cette seconde enquête, Ted Docks, lors d’une conférence de presse mardi.