Procès Lafarge pour financement du terrorisme en Syrie: les renseignements français opportunistes
Le procès du cimentier Lafarge et de plusieurs de ses anciens dirigeants, accusés d’avoir financé des groupes terroristes, dont le groupe État islamique, pour maintenir l’activité de son usine dans le nord syrien, se poursuit devant le tribunal judiciaire de Paris. Les autorités françaises savaient-elles pour les paiements, voire ont-elles incité Lafarge à rester pour lui fournir des renseignements, comme l’avancent certains prévenus ? Pour tenter d’y voir plus clair, deux témoins ont été entendus ce mardi 9 décembre : l’ex-directeur sûreté de Lafarge, un temps mis en examen dans ce dossier, et le directeur des renseignements militaires français de l’époque.