Ukraine : Emmanuel Macron se rendra lundi à Londres pour une réunion avec Zelensky, Starmer et Merz
Nouvelle rencontre entre les présidents français et ukrainien. Emmanuel Macron se rendra lundi à Londres aux côtés de Volodymyr Zelensky, du Premier ministre britannique Keir Starmer et du chancelier allemand Friedrich Merz. Cette rencontre permettra de « faire le point ensemble sur la situation et les négociations en cours dans le cadre de la médiation américaine », a écrit samedi le président de la République sur son compte X.
« Nous devons continuer à faire pression sur la Russie pour la contraindre à la paix », a écrit Emmanuel Macron condamnant « avec la plus grande fermeté » les nouvelles frappes qui ont ciblé l’Ukraine et réitérant son « soutien indéfectible » à Kiev.
Cette annonce intervient alors que les pourparlers de paix pour mettre fin au conflit russo-ukrainien se poursuivent entre Kiev et Washington. Négociateurs ukrainiens et américains se retrouvent ce samedi 6 décembre en Floride pour leur troisième jour de discussions autour du plan proposé par les États-Unis.
L’UE exclue des négociations
L’Union européenne, grande absente de ces négociations auxquelles elle n’a pas été conviée, a une nouvelle fois mis en garde samedi contre un processus perçu à Bruxelles comme favorable à Vladimir Poutine.
« Imposer des restrictions et des contraintes à l’Ukraine ne nous apportera pas une paix durable », a déclaré la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas. « Si l’agression est récompensée, elle se reproduira, non seulement en Ukraine ou à Gaza, mais partout dans le monde », a-t-elle ajouté.
Depuis la présentation du plan américain il y a bientôt trois semaines, plusieurs sessions de pourparlers ont eu lieu avec les Ukrainiens à Genève et en Floride pour tenter d’amender le texte en faveur de Kiev. Le document a aussi été présenté mardi au président Vladimir Poutine lors d’une visite à Moscou de Steve Witkoff et Jared Kushner.
Peu de détails ont filtré sur ce plan amendé, après qu’une version initiale avait été perçue par Kiev et les Européens comme étant largement favorable à la Russie.

