Violences post-électorales en Tanzanie: la société civile réclame des preuves sur la thèse des «jeunes étrangers»
En Tanzanie, la présidente Samia Suluhu Hassan met en cause des « jeunes étrangers » parmi les personnes interpellées lors des violences postélectorales. Lors de son investiture lundi 3 novembre, elle a promis un retour rapide à la normale, au lendemain de manifestations violemment réprimées qui auraient fait plus d’un millier de morts, selon des organisations de défense des droits humains. La police, elle, a mis en garde contre la diffusion d’images susceptibles de « provoquer la panique », alors que l’accès à internet reste partiel.